L'événement
Habituellement, on le voit sous le prisme des média. Des média qui ne mentent pas mais sont soumis à des règles journalistiques.
Alors que la vie paisible voire heureuse d'une grande partie du monde se suffit à elle même et comptera pour un voire zéro épisode. Le journaliste s'attache aux irrégularités, souvent tragiques, du monde.
Il crée alors une attente sur le développement, sur le dénouement.
Il crée alors chez son
auditeur, par accumulation, une représentation déformée de la réalité qui était ignorée, et peut aller jusqu'au voisinage.
Et on porte tous en nous les germes de ce biais. Pensez aux photos que vous rapportez de vacances. Qui prend le banal ou le laid ?
Mais, de par sa portée, le résultat est saisissant ! Avant de partir pour mon tour du monde, j'avais trois points de vue sur la Colombie :
- Une vision de pays déchiré par la guerre civile entre gouvernement, Farc et narcotrafiquants pour la majorité (aucun de ceux qui y sont allés)
- Un avis de pays le plus agréable d'Amérique du Sud ou simplement de très accueillant pour la dizaine de personnes qui y sont passés voire y ont vécu en partie,
- Deux avis plus nuancés avec une criminalité élevée dont un avec des expérience multiples de racket (5) pour une personne qu'il y a passé deux ans !
Je vous laisse juger.
Par ailleurs, en nous noyant l'attention sous un flot d'information qui ne cherche que la dernière image, qui ne s'interroge que rarement sur les causes profondes, on n'arrive difficilement à sortir la tête du flux. Le flot creuse doucement son sillon dans nos émotions et y dépose alors trop souvent la peur.
La peur
Une peur qui ne sait comment s'extirper dans le calme du canapé, de la voiture ou du canapé !
La peur, ce n'est pas fait pour ça, c'est fait pour décharger un bon coup d'adrénaline et affronter un danger immédiat.
Mais même les maîtres d'art martiaux vont diront qu'elle n'est plus adaptée au monde d'aujourd'hui.
Alors que faire, la renier !?
Non, elle reste un signal utile à notre survie. Un signal qu'il faut apprendre à écouter et tuer sitôt entendu dans le cas du danger immédiat.
Pour ce qui est lointain, nous sommes dans le domaine du risque. Il toujours possible de se renseigner et prendre des mesures en cas de danger important. À l'occasion, cédez sur le détail mais pas sur l'ensemble. Vous ne refuseriez pas de vivre tout de même !
La vie
Alors, pour 2016, je vous souhaite à tous de renoncer à la peur et de vivre ! Vivez vos rêves, soyez en accord avec vous même. Nous avons la chance de ne plus nous contenter de survivre.
Et si vous désirez vraiment voir le monde alors,
Abordez l'inconnu, lentement, hors des parcs touristiques,
Aborder l'inconnu(e). Il y a au fond de chaque personne, de chaque rencontre un trésor à découvrir. Il suffit d'un sourire, d'une ouverture, d'un peu de temps et de curiosité...
Seulement alors, vous goûterez un échantillon du monde au delà de cette vision événementielle.
Bonne année 2016 et merci à mon frère pour la publication.
Bonne année 2016 !